Fini les nausées causées par la pâte à empreinte, le praticien gagne en efficacité et en rapidité tandis que son patient gagne en confort. Le plâtre et l’alginate ont laissé la place à de nouvelles technologies qui ont l’avantage de limiter le gaspillage, de réduire au strict minimum le stockage (vive les fichiers STL) et, au surplus, de réduire la quantité de poussière en suspension.

Sur le terrain, nous observons de nombreux cabinets s’équiper en thermoformage. Facile à mettre en place et bon marché, il permet de créer des pièces uniques, sur-mesure et en série. De la gouttière de contention à celle d’alignement en passant par des contentions anti-bruxisme, cette technique offre un ajustement sur-mesure assurant confort et efficacité.

Pour aller plus loin dans l’internalisation et dans le processus complet de création de gouttières, d’éléments prothétiques ou de guides chirurgicaux, d’autres complètent leur équipement avec une imprimante 3D qui a pour avantage de répondre au juste équilibre entre précision, rapidité et fiabilité.

Le cabinet peut, de manière autonome, lancer l’impression de plusieurs arcades en simultané pour un résultat rapide et surtout à coût réduit grâce à des économies d’échelle (une dizaine de centimes d’euros par gouttière avec la technologie dite de dépôt de filament).

Cette recherche d’équilibre entre internalisation et externalisation du travail, affranchissement et indépendance doit cependant être accompagnée pour permettre aux cabinets de faire leurs arbitrages de la manière la plus personnalisée.

Des accompagnements et plusieurs formations complètes sont proposés par certains acteurs du marché, comme par exemple celle d’Orthoplus ou encore de Cisco.

Le premier pas franchi, les cabinets plongeront dans la modernité, et, assurément, y trouveront leur(s) compte(s).